On parle souvent de ce qu’il faut manger… mais beaucoup moins de l’état dans lequel on mange.
Et pourtant, ce que le corps digère vraiment, ce n’est pas seulement ce qu’il reçoit dans l’assiette, mais aussi l’intention avec laquelle on mange et comment notre énergie est dirigée.
Tout commence par le système nerveux, ce grand régulateur de nos états internes.
Quand le corps se sent en sécurité, il peut recevoir
Notre système nerveux autonome est comme une boussole intérieure : il perçoit notre environnement, nos émotions, nos rythmes… et envoie des signaux à tous nos organes.
Lorsqu’on est stressé, tendu, pressé, il active le mode « alerte », appelé système sympathique. C’est utile pour réagir vite, mais pas du tout pour digérer.
À l’inverse, lorsque l’on se sent en sécurité, détendu, présent, c’est le système parasympathique, via le nerf vague, qui prend le relais. Et c’est là que la magie opère :
la digestion se met en marche, le corps peut transformer, assimiler, se régénérer, se réparer.
L’art de manger en conscience
Avant même de passer à table, dès la préparation du repas, tout commence par une observation, un temps de présence à soi, à ce qui est, en se questionnant simplement : « comment je me sens ? ».
Prendre une respiration. S’ancrer. Écouter.
C’est un moyen simple mais puissant d’inviter le corps à revenir dans son intelligence naturelle.
Manger en conscience, ce n’est pas une règle de plus, c’est une invitation à ralentir, à retrouver un lien intime avec ce que l’on mange, avec le vivant dans notre assiette.
C’est laisser agir ses sens: toucher, sentir, goûter vraiment. Mâcher. Se laisser nourrir pleinement, pas seulement physiquement, mais aussi émotionnellement et vibratoirement.
Le vivant nourrit le vivant
Quand on s’oriente vers une alimentation végétale et vivante, on ne nourrit pas seulement le corps physique, mais aussi notre énergie, notre vibration.
Les fruits, légumes, graines germées, jus frais, portent en eux la force des éléments: la lumière du soleil, la mémoire de la terre, la vitalité du vivant.
Et quand on les consomme dans un état de calme et de présence, leur potentiel se déploie pleinement : la digestion est plus fluide, l’assimilation plus profonde, la vitalité plus durable.
En somme…
Ce n’est pas juste le contenu de l’assiette qui compte. C’est l’espace intérieur dans lequel on accueille ce que l’on mange.
Offrir au corps du vivant…depuis un espace de sérénité, c’est lui permettre de s’ouvrir, de recevoir, de se réparer.
C’est aussi honorer l’acte de se nourrir comme un rituel sacré. Un moment de lien. Une rencontre avec le Vivant, en soi et autour de soi.
Jessica