Nous sommes le réceptacle d’une seule et unique source de nourriture.
Cette source peut prendre toutes les formes. Elle peut se manifester à travers un aliment, un souffle, un mot, une présence, une intuition…
Elle est partout, à la condition que tu sois prêt.e pour la recevoir.
Tu as le choix.
Tu peux t’en approcher… ou t’en éloigner.
Mais plus tu t’éloignes de cette source originelle, plus tu t’éloignes de toi-même, de ce qui est essentiel, de ce qui te rappelle ta vraie nature.
Et lorsque tu t’égares, le Vivant t’envoie des signes. Ton corps des messages.
Pas pour te punir. Pas parce que tu es « cassé » ou « malade ».
Mais parce que la douleur, l’inconfort, la confusion… sont parfois les seules façons pour ton être de se souvenir.
Ce ne sont pas des problèmes. Ce sont des solutions.
Des échos du centre. Des appels à revenir.
Et voilà ce que j’ai compris :
La quête elle-même parfois nous éloigne.
À force de chercher, on peut se perdre.
Et c’est alors lorsqu’on cesse de chercher, lorsqu’on cesse de forcer, que tout se révèle.
Pas dans le mental.
Mais dans l’expérience directe.
C’est un état d’être.
Un espace intérieur où il n’y a plus rien à faire, parce que tout est déjà là.
La quête est parfois une stratégie inconsciente de contrôle. Alors il y a de la résistance.
Quand il y a tension, il y a lutte contre la Vie.
Mais nourrir le Vivant, ce n’est pas lutter.
C’est s’abandonner en pleine conscience.
Nourrir le Vivant, c’est cultiver :
un état de détente corporelle,
une sécurité émotionnelle,
une foi inconditionnelle.
Cela demande du courage… mais pas d’effort.
Reprendre son pouvoir, ce n’est pas se battre.
C’est reconnaître sa souveraineté, inconditionnellement.
Et dans cet état…
tout devient nourriture.
Un regard. Un silence. Le chant d’un oiseau. Le vent dans les arbres. Le jus d’une orange fraîchement pressée. Le rire d’un enfant. Un retard. Un train raté…même un moment d’inconfort…
Tout peut être une divine nourriture.
Quand tu es prêt·e à recevoir.
Jessica