Manger plus vivant, s’ouvrir à plus de conscience

Et si notre lien à la nourriture était bien plus profond que ce que nous imaginons ?
Manger ne se résume pas à un acte mécanique ou nutritionnel. C’est une relation, un dialogue entre ce que nous mettons dans notre assiette et ce que nous choisissons de nourrir en nous.

Plus de vivant, c’est plus de conscience.
Lorsque tu choisis de manger des aliments vivants: fruits, légumes frais, graines germées, produits peu transformés, tu ne fais pas qu’apporter des nutriments à ton corps. Tu invites plus de vitalité, plus de clarté, plus de présence dans ton quotidien. Car manger vivant, c’est aussi s’ouvrir à une autre façon d’être en lien avec ce que tu consommes. C’est honorer le processus vivant dans toute sa richesse : le goût, la texture, l’énergie, et même l’intention avec laquelle cette nourriture a été cultivée ou préparée.

Mais cette conscience ne s’arrête pas à ce qu’il y a dans l’assiette.

Manger en conscience, c’est observer.
C’est te demander : qu’est-ce qui se passe en moi pendant que je mange ?
Que ressens-tu dans ton corps ? Quelles pensées traversent ton esprit ? Est-ce que tu manges pour te nourrir… ou pour combler un vide ? Chaque bouchée devient une opportunité d’écoute, un miroir de ton état intérieur.

Et si l’on allait plus loin encore ?
Et si la véritable nourriture ne se limitait pas à la nourriture physique ?

Notre être est nourri par bien d’autres choses que des protéines ou des fibres. Nos pensées, nos émotions, nos relations, nos environnements, nos contenus digitaux… tout cela est aussi de l’information. Et toute information, qu’elle soit visuelle, sonore, énergétique ou émotionnelle, devient nourriture pour la cellule, pour notre conscience.

Alors, si l’on prend ce recul, si l’on élargit le regard, une question se pose avec puissance :
Quelles informations choisis-tu d’ingérer chaque jour ?
Que ce soit dans ton assiette, sur ton écran, dans tes conversations ou dans tes pensées, que nourris-tu en toi ? Est-ce que cela t’élève ? Te soutient ? T’ancre ?

Il devient alors évident qu’interroger le contenu de notre assiette sans interroger ce que nous consommons au niveau global — média, discours intérieur, énergie environnante — revient à soigner une seule branche sans jamais regarder l’arbre tout entier.

Plus de vivant, c’est aussi plus de discernement.
Un choix de présence, à chaque instant. Une invitation à aligner ce que tu consommes, avec ce que tu veux faire grandir en toi.

Jessica

Jessica Gaillard

Portée par une démarche profondément éco-responsable, je m’engage à respecter la saisonnalité, soutenir l’économie locale et préserver le Vivant sous toutes ses formes. Mon art s’exprime dans l’abondance végétale, conçue pour nourrir l’Être dans sa globalité, bien au-delà de l’assiette.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *