Manger en conscience c’est, avant tout, avoir un regard holistique sur l’alimentation.
De l’origine des produits, à leur transformation, jusque dans l’assiette et au-delà.
Manger en conscience, c’est, sans cesse, renouveler sa vision par l’expérience, par les sens, sans jamais se figer dans une croyance ou un mode alimentaire. Je crois fondamentalement que l’homme dans sa nature originelle est un être qui s’adapte aux mouvement naturels. Hors aujourd’hui, nous nous sur-adaptons à un monde artificiel.
Manger en conscience, c’est prendre conscience de la dimension énergétique et vibratoire originelle de l’aliment lorsqu’il n’est pas transformé par la cuisson.
Observer que la citation « je suis ce que je mange » est une réalité physique, énergétique et vibratoire, et que j’ai le choix de nourrir ma part de lumière ou ma part d’ombre. Intégrer que ces deux aspects ont besoin d’être nourris et que plus on refoule ses ombres, plus on ressens le besoin d’aliments denses, riches et d’origines animales. Toujours en conscience de « qui je suis », de mes besoins dans l’instant et sans jugement.
La cuisine végétale et vivante, repose sur l’utilisation d’ingrédients bruts, la transformation créative de légumes, légumineuses, fruits, oléagineux, algues, céréales et graines et la limitation des cuissons pour la préservation des micro-nutriments essentiels et de la force de vie. Ainsi relié en conscience, à la nature vivante et vibrante de l’aliment, nous pouvons oeuvrer avec inspiration et créativité à imaginer, concevoir, réaliser, partager, offrir, et servir, un repas à notre corps, à tout notre être dans un état de présence, à nos proches, nos amis, nos invités et bien au-delà.
Manger en conscience, c’est permettre à la dimension supérieure des aliments de rayonner à travers notre être.
C’est renoué avec la dimension sacrée et alchimique de notre nature.
Jessica Gaillard pour Filipendule